Voici la deuxième partie de mes lectures du confinement. Comme, au final, j’ai lu beaucoup durant ce confinement, il me semblait plus judicieux de les séparer en plusieurs articles !
Alors voici mon avis en quelques mots sur ces livres !
Régulièrement, vous verrez des citations provenant des livres qui permettront de mieux illustrer mon propos et de vous faire découvrir le style des auteurs.
LOVE in 56K, livre de Clémence Godefroy
Présentation de l’éditeur :
A la rentrée de septembre de Westbridge High, Erika Schmidt est bien déterminée à faire de cette année scolaire 1997-1998 la meilleure de sa vie : de bonnes notes, de bons moments avec ses deux meilleures amies, et une place dans la rédaction du journal du lycée, voilà tout ce qu’elle désire. C’était sans compter sur Scott Peterson, qui est devenu hyper craquant en l’espace d’un été, et tous les déboires qui s’ensuivent quand on est plutôt timide avec les garçons et plutôt vue comme une nerd par les élèves populaires du bahut.
Heureusement, Erika vient de commencer une nouvelle série de livres, Les Sorciers de Bellwood, qui lui fait oublier ses problèmes. En attendant le prochain tome, elle trouve sur Internet un forum de fans, puis des sites de fanfic, et bientôt sa connexion 56K est à la fois son seul réconfort et son secret le mieux gardé…
Mon avis :
Ce livre est un excellent page turner. C’est une histoire d’adolescente comme beaucoup d’autres mais il y a de l’humour, de l’amour, de l’amitié et tout ce qui va avec. Les personnages sont attachants et il est facile de s’identifier à eux.
Je renferme violemment le tiroir ; les bijoux et les bibelots qui sont posés sur ma commode tintent de concert. Exaspérée, je sors la tête par la porte de ma chambre et je me tords le cou pour regarder vers celle de ma petite sœur.
L’écriture est fluide et agréable, on tourne les pages et hop on arrive à la fin !
Je soupire et regarde le tee-shirt que je tiens dans ma main. Je les adorais tellement, ces cœurs de toutes les couleurs et ces étoiles dorées qui ont désormais perdu leur scintillement, que ma mère devait passer le tee-shirt à la machine un jour sur trois. Emily a raison. C’est stupide de s’énerver pour ça, en particulier le premier jour de mon année de junior.
L’univers contemporain (même si le récit se déroule fin des années 90) est très différent de l’univers développé par l’autrice dans « Les héritiers d’Higashi » que j’ai lu quelques semaines auparavant. Et je trouve ça génial qu’une auteure arrive à développer différents univers dans ses écrits.
Cette lecture était donc très agréable et m’a replongée dans mon adolescence et les prémisses de l’internet. J’avais l’impression de lire un « bon teen movie » de mon adolescence et j’ai adoré ce coté régressif.
Cependant il n’y a pas de mal à regarder. Je flâne dans le rayon fantasy, puis je décide de faire un tour du côté jeunesse. Entre les deux espaces se trouve un présentoir couvert de livres avec une couverture violette que je reconnais : celle des Sorciers de Bellwood de Mary-Jane Avondale. En fait, il y a deux tomes : le premier s’appelle Le Chemin de l’Ombre, et le deuxième Le Jardin aux Mystères.
Ana l’étoilée, saga d’Ophélie Bruneau
Présentation de l’éditeur :
Ana Montañez au civil, Estrellada de mon nom de sorcière, je vis à Londres où j’exerce le beau métier de praticienne occulte.
Un contrat inattendu me tombe dessus alors que je voulais justement changer d’air : un dénommé Federico Ruiz, nouveau propriétaire d’une maison hantée à Madrid, fait appel à moi pour libérer le fantôme. Un client séduisant, le soleil de mon Espagne natale… Voilà la parenthèse dont j’avais besoin.
En théorie, je ne devrais pas court-circuiter ainsi les Sœurs de Diane, le cercle magique local ; encore moins sachant que ce sont elles, à l’origine, qui ont détecté mes pouvoirs. Pour un simple exorcisme, je peux me le permettre, je suppose. Qu’est-ce que je risque après tout ? Je connais mon métier. Mais les spectres madrilènes ont parfois la peau dure. Je crois que j’avais oublié à quel point.
Mon avis :
J’ai lu les 4 tomes de la saga d’affilée. En effet, dés que je terminais un des livres de cette quadrilogie, je prenais le suivant et j’y ai pris beaucoup de plaisir.
Dix-sept heures quinze, mon rendez-vous a un bon quart d’heure de retard. Je joue avec l’agitateur dans mon cocktail de fruits pour ne pas en siroter une nouvelle gorgée : avec cette chaleur, j’aurais vite fait de descendre tout le verre et je devrais commander une nouvelle boisson, ce qui n’est pas mon but. Je ne suis pas ici pour enchaîner les consommations.
C’est une saga vraiment sympa, pleine de rythme et avec des personnages attachants. Chaque tome est assez court et donc se lit très facilement. Il n’y a pas de détour, il va à l’essentiel et nous fait vivre de chouettes aventures.
Je n’imaginais pas revenir ici un jour, et surtout pas dans une position aussi inconfortable. Blanca ouvre la porte, qui n’est jamais verrouillée, et s’efface pour me laisser entrer la première. En dépit de l’absence de climatisation, il règne dans la maison une agréable fraîcheur. Murs épais, volets fermés, carrelage au sol, il n’y a pas de miracle, rien que des méthodes ancestrales de survie en milieu madrilène. J’ôte mes chaussures et les dépose sous le porte-clefs mural, près de la tablette où trône un bloc d’obsidienne noire, comme je le faisais quand j’étais sorcière. Les habitudes reviennent vite.
Je vous conseille vivement cette saga sympathique qui se lit vite et bien. Les pages se tournent avec une facilité déconcertante. Une belle découverte !
Le premier sang, livre de Cédric Sire
Présentation de l’éditeur :
Cité les Ruisseaux. Surveillance de nuit. Eva Svärta et Erwan Leroy espèrent enfin faire tomber Ismaël Constentin. Mais le feu ravage son appartement et le caïd meurt brûler vif.
Neuilly-sur-Seine. L’argent, le pouvoir, la beauté… Madeleine Reich avait presque oublié qu’il y avait un prix à payer. Ce soir, les anciennes blessures se rouvrent, et l’heure est venue d’affronter sa peur. Eva, la policière albinos, ne le sait que trop bien : le temps n’a pas de prise sur les liens tissés dans le sang. Surgis de l’ombre, les fantômes du passé réclament leur dû.
Mon avis :
Je suis une grande fan des romans de Cédric Sire. je les ai tous lu ou presque ! Son dernier livre est toujours dans ma pal et Le premier sang a enfin rejoint ma bibliothèque de livres lus !
Une petite goutte de sang d’un rouge intense tomba sur le coin de son assiette. En frappant la porcelaine, elle dessina un minuscule soleil rouge, hypnotique.
Ce bouquin est un excellent thriller, comme d’habitude. J’ai frissonné, j’ai enquêté avec les personnages, j’ai eu peur pour eux… Bref j’ai adoré !
Amina Constentin eut un rictus mauvais, et un éclat sombre brilla au fond de ses yeux. A cet instant, Eva sut, comme une terrible évidence, qu’elle ne s’était pas trompée. Cette personne n’était pas la vieille dame sans défense qu’elle prétendait être.
Le récit est rondement mené, l’intrigue est fascinante. On en apprend plus sur notre héroïne. La plume de l’auteur est excellente et les codes du thrillers sont maîtrisés.
Je ne peux que vous conseiller de lire les romans de Cédric Sire, enfin si vous aimez les thrillers sanglants et gores avec une touche de fantastique.
Le coma des Mortels livre, de Maxime Chattam
Présentation de l’éditeur :
Qui est Pierre ? Et d’ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.
Mon avis :
Je ne veux pas vous mentir.
Pourtant, il faut que je vous l’avoue pour commencer : je vais le faire. Je l’ai même déjà fait.
Grosse déception ! Alors que je m’attendais à un thriller, j’ai été confrontée à un récit onirique mais qui ne m’a pas convaincue du tout. Autant j’aime les envolées poétiques et oniriques de Mathias Malzieu, autant j’ai détesté celles de Maxime Chattam.
J’ai tout aimé en masse et sans restriction quand elle a ri. Sa générosité dans l’émotion, ses boucles blondes, son regard franc, son nez pointu, son charme télégénique, ses yeux bleus, l’élégance de ses mouvements, sa bouche designée par Pininfarina pour un aérodynamisme de l’amour incontestable, en somme tout mon être a craqué pour elle, et puis j’ai vu son décolleté et j’ai eu envie de l’épouser sur-le-champ.
J’ai trouvé ce livre fade et sans intérêt. Il n’y a pas d’histoire, elle est complètement décousue et les personnages ne sont pas assez développés à mon gout. Je suis passé totalement à côté de ce roman.
Je ne vous le conseille pas du tout et pourtant j’adore Maxime Chattam !
Les quatre filles du Docteur March, livre de Louisa May Alcott
Présentation de l’éditeur :
L’Amérique de la guerre de Sécession. Le docteur March rejoint l’armée nordiste, laissant seules sa femme et ses quatre filles, quatre sours aux tempéraments et aux passions opposés. Meg est sentimentale, Beth adore la musique, Jo est à la fois garçon manqué et romancière en herbe, quant à la blonde Amy, c’est une vraie coquette. Les querelles ne vont pas manquer…
Mon avis :
Je connais par cœur les adaptations cinématographique de ce roman que ce soit la version de 1949 avec Elizabeth Taylor ou la version des années 90 avec Winona Rider, j’avais envie de connaitre l’oeuvre sur laquelle était basée ces films.
Tout en posant ces question, Mme March se débarrassait de ses vêtements mouillés, enfilait les pantoufles chaudes et s’asseyant, Amy sur ses genoux, préparait à jouir du meilleur moment de sa journée si occupée. Meg disposa les tasses à thé, Jo apporta du bois, mit les chaises autour de la table non sans tout heurter, Beth s’affairait sans bruit entre le salon et la cuisine tandis qu’Amy, assise, les mains croisées, prodiguait ses conseils à tout le monde.
J’ai aimé retrouver les personnages de Jo, Meg, Amy, Beth, Marmee et Teddy, mais j’ai été un peu déçue car la fin de mon édition n’était pas la même que dans les films…
Bientôt les deux jeunes gens bavardaient comme de vieilles connaissances. Jo avait oublié sa robe et personne ne levait les sourcils. Elle appréciait de plus en plus son voisin et elle le regarda très attentivement à plusieurs reprises pour bien le décrire à ses sœurs ; elles n’avaient pas de frères, très peu de cousins, et les garçons étaient pour elles des créatures presque inconnues.
Néanmoins, ce fut un plaisir de le lire. Les personnages sont attachants, l’histoire est belle. J’ai ri et j’ai pleuré comme devant le film. J’ai été touchée par Beth, j’ai adoré le tempérament de Jo même si parfois elle est un peu agaçante. Le personnage d’Amy ne m’a pas déçu. Meg est comme dans les films, raisonnable et responsable.
C’est un roman que je vais ranger dans la bibliothèque de ma belle fille pour qu’elle le lise quand elle aura envie car c’est une belle histoire avec de belles héroïnes.
Le prisonnier du ciel, livre de Carlos Ruiz Zafon
Présentation de l’éditeur :
Barcelone, Noël 1957. À la librairie Sempere, un inquiétant personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo. Puis il l’offre à Fermín, accompagné d’une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole alors en éclats. Qui est cet inconnu ? De quels abîmes du passé surgit-il ? Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu’il a toujours caché.
La terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d’hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l’enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l’auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé…
Dix-huit ans plus tard, quelqu’un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.
Mon avis :
Parmi mes livres préférés, il y a L’ombre du vent et Le jeux de l’ange. Ces deux romans de Carlos Ruiz Zafon m’ont énormément touchée et fascinée. J’avais adoré visiter le Barcelone de l’après guerre. Ces livres étaient passionnants.
Depuis, j’ai lu les autres romans parus en français de cet auteur Espagnol qui nous a malheureusement quitté il y a quelques mois.
Cette année-là, à Noël, nous eûmes tous les jours des petits matins de plomb et de givre. La ville baignait dans une pénombre bleutée, et l’haleine des passants emmitouflés jusqu’aux oreilles dessinait des traînées de vapeur dans le froid. ils étaient bien peu, veux qui s’arrêtaient pour regarder la vitrine de Sempere & Fils, et moins nombreux encore ceux qui s’aventuraient à l’intérieur pour demander le livre perdu qu’ils avaient cherché toute leur vie et dont la vente aurait contribuer à renflouer les finances précaires de la librairie.
Ce roman fait partie le saga des livres oubliés et, par ailleurs, il clôture le cycle. Comme d’habitude, l’écriture est fluide (la traduction est bien réussie), les pages se tournent, on avance dans le récit sans s’en rendre compte. La saga se clôt de la meilleure des façons, nous avons des réponses aux questions que nous nous posions lors des lectures des tomes précédents.
Une demi-heure s’écoula ainsi. Le froid commença à pénétrer dans ses os. Un vent chargé d’humidité léchait les ruines en cherchant à se glisser dans les moindres fissures. Fermin ouvrit les yeux et se leva. Il tentait de trouver un coin plus abrité quand il aperçut une silhouette qui l’observait depuis la rue. Il resta immobile.
Je vous conseille vivement les romans de cet auteur. Ils sont fascinants, rempli de magie et de poésie.
La peur qui rôde, livre de H. P. Lovecraft
Présentation de l’éditeur :
Une maison hantée, un orage qui déchire la nuit, des villageois terrifiés par des légendes à vous glacer le sang, des ombres mystérieuses et des secrets pas assez bien gardés… Voici un bref aperçu de l’univers étrange et fantastique dans lequel vous plongeront ces nouvelles. Amateurs de frissons, découvrez vite ces quelques textes de l’un des maîtres de l’épouvante !
Mon avis :
J’ai honte. Pour une fan de fantastique, je n’avais jamais lu de livre de H. P. Lovecraft. J’ai enfin remédié à cette lacune en lisant ce petit recueil !
Il y avait de l’orage dans l’air, la nuit où je me rendis à la maison abandonnée du Mont des Tempêtes pour y découvrir « la peur qui rôde ». Je n’étais pas seul, car la témérité ne se mêlait pas encore, chez moi, à cet amour du grotesque et de l’horrible qui a fait de moi un éternel errant, en quête de ce qu’il y a de plus étrange et de plus terrible dans la littérature et dans la vie. Deux hommes robustes et fidèles m’accompagnaient. Ils avaient une longue habitude de ce genre d’expéditions, auxquelles ils convenaient parfaitement et je les avais fait venir le moment venu.
J’ai lu ce petit recueil de nouvel assez rapidement et je suis bien contente de l’avoir fait. J’ai très envie d’en lire d’autres mais je n’en possède aucun dans ma PAL et il faut donc que j’en achète ! Ce qui n’est pas au programme actuellement car j’ai déjà beaucoup trop de chose à lire dans ma pal et j’ai vraiment envie de la diminuer le plus possible avant le prochain salon littéraire…
Dans le chaos de terre glissante et mouvante, je griffai et me débattis, jusqu’au moment où la pluie, tombant sur mon visage, me ranima ; je m’aperçus alors que j’étais revenu à la surface dans un endroit qui m’était familier, une pente abrupte et sans arbre de la montagne. D’autres éclairs illuminèrent le sol défoncé et les restes du bizarre petit tertre qui s’étendait depuis le sommet boisé, mais il n’y avait rien dans ce chaos qui me révélât l’endroit d’où j’étais sorti du souterrain mortel. Mon cerveau également était un chaos, mais en apercevant au loin une lueur rouge, je compris par quelle horreur je venais de passer.
Bref, qu’ai-je pensé de ce livre ? et ben j’ai passé une très bon moment de lecture. Ce livre a été une bonne mise en bouche pour découvrir la plume de Lovecraft.
Le secret du Colibri, livre de Jaye Robin Brown
Présentation de l’éditeur :
Jessica se bat depuis plusieurs années pour contrôler ses colères intempestives. Quand elle rencontre Vivi, c’est le coup de foudre. La jeune fille lui apprend à gérer ses émotions et l’encourage à développer ses dons pour le dessin. L’avenir semble rempli de possibilités.
Le monde parfait de Jess s’écroule quand Vivi meurt. Dévastée, l’adolescente abandonne toute idée d’aller étudier l’art et repousse tous ses amis. Car, comment continuer si Vivi n’est plus à ses côtés ?
Mon avis :
Cette lecture m’a énormément touchée. En effet, les thèmes abordés sont très durs. L’auteur y aborde le deuil, l’amour, et l’adolescence. Elle le fait de façon intelligente et bouleversante.
La main de Maman est aussi légère qu’une plume sur mon épaule. Mon corps aussi lourd que du béton se liquéfie sous ce contact familier. Une respiration saccadée s’en échappe, un lac de larmes se forme au coin de mes paupières, puis se transforme en rivière, et je ne peux pas me retenir, cela coule simplement. Maman me soutient, une pression constante qui se révèle la seule chose m’empêchant de sombrer dans les failles du sol, ou de m’envoler dans les airs.
La traduction est d’une très grande qualité. Le style est fluide et agréable. La plume de la traductrice est très poétique par moment. Les personnages sont touchants et vrais. J’ai ris, j’ai pleuré, j’ai été touchée… bref un livre que j’ai aimé car il m’a touché en plein cœur !
Ma mère et ma sœur se mettent à discuter du type de régime alimentaire dont a besoin une ado en deuil. Je boucle, puis défais la ceinture de sécurité. Tandis que Maman part chercher des légumes grillés et de l’eau pétillante, je suis des yeux le contour des nuages, espérant qu’il y a plus. Je ne peux imaginer un monde où je ne la reverrai jamais. Je trace son nom sur la vitre et je n’essaie même pas de contenir la rivière furieuse qui quitte mon corps.
Les Chroniques de Hallow, livre de Marika Gallman
Présentation de l’éditeur :
Abby possède le pouvoir d’absorber l’énergie des personnes qui l’entourent. Un don dont elle ignore presque tout et dont elle se sert surtout pour dévaliser des galeries d’arts. Jusqu’au jour où elle fait la connaissance d’un policier qui semble porter en lui la capacité d’annuler son pouvoir… Leur rencontre va tous les deux les propulser dans un univers qui les dépasse et leur dévoiler la face cachée de Hallow, une métropole où même les ombres peuvent vous tuer.
Mon avis :
J’ai eu envie de refaire un petit plongeon en urban fantasy, alors j’ai sorti ce livre de ma pal ! J’ai passé une bon moment car il est facile à lire, il a beaucoup de rythme et l’univers développé est intéressant.
Si on m’avait demandé de désigner sur un calendrier le moment où je pensais que ma vie était le moins susceptible de basculer, j’aurais sans hésitation pointé un lundi matin. Pour une simple et bonne raison : il ne se passe jamais rien les lundis matin. Et celui-ci en particulier, remarquai-je en sortant de mon immeuble pour m’élancer sur un trottoir débordant de monde, avait tout pour être parfait. Le soleil s’était déjà levé, la pollution ne l’avait pas encore suivi, et la température était relativement clémente pour l’automne.
Ma plus grosse déception : ne pas savoir si la suite verra le jour ! Marika si tu passes par là, peux-tu répondre à cette question ? 😉
Salem, livre de Stephen King
Présentation de l’éditeur :
Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem et s’installe à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-cinq ans auparavant. Mais, très vite, il doit se rendre à l’évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît, et l’horreur s’infiltre, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.
Mon avis :
Ayant une PAL un peu trop volumineuse, il m’est parfois difficile de choisir ma lecture. Du coup, je demande à mon compagnon de choisir pour moi. Pour cette lecture, ce fut le cas !
Ils traversaient le pays suivant une diagonale chaotique, du nord-est au sud-ouest, dans une vieille Citroën, empruntant de préférence les routes secondaires, s’arrêtant de-ci de-là…
J’avais laissé dormir ce livre dans ma PAL car j’ai un peu de difficulté avec Stephen King. J’ai essayé plusieurs fois de lire un de ces livres et je n’en ai terminé aucun. De fait, c’est avec beaucoup d’appréhension que j’ai entamé cette lecture. Et je l’ai TERMINE !!!! Ce ne fut pas toujours facile mais cette fois, je me suis laissée embarquer dans cette histoire.
Ce fut une bonne surprise. J’ai passé un bon moment, il y a du rythme (même si il y a quelques longueurs et que j’ai lu quelques passages en diagonale) et j’ai trouvé la personnalité des personnages bien développés.
Ce livre aborde, selon moi, des thèmes et des personnalités chers à Stephen King. En effet, si je n’ai pas lu beaucoup de romans de cet auteur, j’ai vu pas mal d’adaptations cinématographiques de ses livres. On retrouve un écrivain qui fait face à la page blanche, l’enfant en quête d’aventures, le passage de l’enfance à l’adolescence et bien évidemment du fantastique et de l’horreur…
Ils se turent, pensant à Marsten House. Ce souvenir-là n’avait pas la douceur de la nostalgie des autres. Le relent de scandale et de violence attaché à la maison lui venait d’un événement antérieur à leurs naissances, mais les petites villes ont la mémoire longue et les horreurs qui ont pu s’y commettre sont religieusement transmises d’une génération à l’autre.
En conclusion, je pense que ce livre est un bon exemple de l’oeuvre de Stephen King, néanmoins si vous pensez avoir là un roman sur les sorcières de Salem ou un récit vampirique gothique et poétique, passez votre chemin car vous serez déçu.
Nixi Turner contre les croquemitaines : Baba Yaga, livre de Fabien Clavel
Présentation de l’éditeur :
C’est la rentrée scolaire au collège Gustave-Caillebotte et Nawel angoisse à l’idée de se retrouver dans cet établissement huppé. Ses premiers jours en 6ème ne se passent pas très bien et une brume étrange et surnaturelle semble la suivre partout. Heureusement, une nouvelle élève nommée Nixi Turner arrive. Elle a l’air particulièrement féroce et les adultes ne peuvent pas la voir. Sa mission : chasser les monstres du collège !
Mon avis :
Ce petit roman fait partie de la collection pour enfants des éditions du chat noir : Chaton hanté. Cette collection s’adresse essentiellement à nos têtes blondes de 9 à 12 ans. Personnellement, j’ai lu les livres de cette collection et je les aime beaucoup. Ils ont des thèmes assez fort, les auteurs sont excellents et les histoires sont fascinantes.
Dernièrement, j’ai acheté cette saga de Nixi Turner pour ma belle fille qui a adoré ! Elle a lu également les autres romans de cette collection et ils font partie de ses livres favoris.
Nawel monte les escaliers de son immeuble. Elle est chargée des courses de rentrée. Comme l’ascenseur était pris, elle grimpe les marches, sa mère sur ses talons. (…)
Elle entend sa mère haleter quelques pas derrière elle. La pauvre peine à se déplacer à cause d’un mal de dos qui la torture depuis des semaines. Nawel déteste tous les gens qui sont incapables de décoller l’étiquette du pack de bouteilles d’eau et qui obligent sa caissière de mère à soulever des poids excessifs.
J’ai donc lu, ce premier tome et j’ai beaucoup apprécié. Les personnages sont attachants, les thèmes abordés parlent aux enfants et même à l’adulte que je suis. Nous faisons face à nos peurs et à nos angoisses.
L’espèce de bibendum demeure légèrement courbée et de longs cheveux délavés lui tombent sur le visage. Une robe en haillons dissimule difficilement des jambes nues, à la peau blême, maigres à faire peur. L’un des pieds est même réduit à un simple os sans plus un gramme de chair.
Je ne peux que vous conseiller ces romans. Si vous avez des enfants, je suis certaine qu’ils pourraient leur plaire. C’est une belle entrée en matière pour les univers fantastiques et surtout, grâce, aux thèmes abordés, ils permettent de mettre des mots sur les maux et les peurs des enfants. Il peuvent faire écho à leurs difficultés et les aider. Ces romans sont des pépites de la littérature jeunesse fantastique…
Divers
J’ai également lu deux tomes de la saga Anita Blake. J’ai un retard monstrueux dans cette saga, il était temps que j’avance un peu.
J’ai lu quelques Nora Roberts… j’avais besoin de lecture facile et j’avais envie de lire un peu de romance à l’eau de rose. La plume de Nora Roberts fait toujours mouche pour ce genre de lecture.
J’ai également fait l’une ou l’autre relecture : les tribulations d’une gothique amoureuse de Cécile Guillot et la confrérie des chats de gouttière d’Adeline Dias. J’avais besoin de mes lectures doudou pendant mes révisions…